Trancher – Amélie Cordonnier

« Des pages et des pages de notes. Tu as noirci des centaines de lignes de ses mots à lui. Pour garder une trace, tenter de les désamorcer, avec le pathétique espoir qu’ils aillent s’incruster ailleurs qu’en toi. »

Trancher

En couple depuis plus de 15 ans, avec deux beaux enfants, la narratrice se voit obligée de se fixer un ultimatum : rester ou le quitter. Elle doit trancher une bonne fois pour toute… Aurélien, son mari, si beau, si présent, l’insulte de tous les mots quand bon lui chante. Jamais il ne lève la main, jamais il ne la touche, mais les phrases qu’il lui jette au visage sont toutes aussi meurtrières… Est-il encore possible de tout supporter, de pardonner et d’oublier ? Quel premier roman réussi !!! Amélie Cordonnier signe ici un livre fort, puissant, percutant, tout comme les insultes qu’Aurélien balance au visage de sa femme. En écrivant à la deuxième personne, Amélie Cordonnier nous plonge dans l’univers des couples parfaits, qui une fois la porte verrouillée, ne cherchent plus à sauver les apparences. Elle tente de nous éclairer sur la honte, l’humiliation, mais aussi les doutes et l’amour de cette épouse. Elle ne juge pas les mots et la violence non contenue de cet homme qui lâche prise. La narratrice va-t-elle avoir la force ? Mais celle d’endurer et de garder une famille unie pour ses enfants, ou celle de quitter un homme qui la rabaisse et qui la tue à petit feu… On est totalement happé par cette souffrance et on ne peut que la regarder de loin, se débattre seule… Amélie Cordonnier est une auteur à ne pas manquer et à soutenir !! Merci aux 68 premières fois pour cette découverte et cette mise en avant !!  – Audrey Thion

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Voilà un roman incantatoire (qui agit avec force par l’émotion) du fait d’un choix assumé de ne parler qu’à la 2e personne du singulier. Cette femme d’une quarantaine d’années, qui se raconte, en s’adressant à elle-même, nous prive du sentiment de lire une fiction et nous ramène à la dure réalité de son couple basé sur l’humiliation, le rabaissement, l’outrage et la vexation. Pour autant, quel choc, que d’émotion, quelle secousse que ce livre dont on n’arrête pas de tourner les pages tant il nous bouleverse!. Cela fait des années qu’elle courbe l’échine, temporise, s’oublie. Au bout de sept ans, pourtant, elle tranche, choisit de quitter Aurélien, le père de son premier enfant, qui ne guérit pas de cette violence verbale qu’il ne contrôle pas. Puis revient, fait un 2e enfant avec lui et à nouveau c’est la rechute. Le quotidien des ces deux périodes enchâssées dans une histoire d’amour qui commence bien mais finit mal est écrit d’une plume alerte, énergique, convoquant tous les sentiments au gré d’un univers familial tendu qui se répercute telle une onde tellurique sur ses propres enfants. Une scène mémorable, saisissante, lors d’une pause- pipi sur le bord de l’autoroute avec Romane sa fille, en présence du père et de l’ainé Vadim. Par jeu, toutes deux s’échinent à faire pipi comme des garçons et là, l’insulte jaillit, avilit, outrage, pleut comme le filet de pisse qui ne s’arrête plus de couler. La mère, honteuse, se liquéfie, se met à hurler, à courir, droit devant pour finir effondrée, à bout de forces et de nerfs dans la terre humide et boueuse, le «nez dans la merde». Alors une image lui apparait, celle de la « femme à la crinière rouge », toile d’Egon Schiele dont la posture, nue, accroupie, abîmée est semblable à celle qu’elle nous détaille minutieusement, ce qui rend la scène insoutenable et gravée à jamais dans notre mémoire. Un regret ? Une déception ? Oui, les 2 dernières pages qui laissent augurer ce que l’on n’imagine même pas !  – Cécile Rol-Tanguy

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C’est étrange, un roman écrit à la deuxième personne du singulier. On l’impression d’entrer dans une conversation intime, un peu par effraction, de partager quelque chose que l’on n’aurait pas dû saisir. C’est un choix osé, mais dans le premier roman d’Amélie Cordonnier, c’est tout à fait justifié. Quoi de plus intime que la violence conjugale ? Comment en parler sans tomber dans le pathos, tout en révélant la spirale destructrice dans laquelle on peut s’enfoncer lorsque l’on en est victime ?
On ne connaîtra pas son nom. La narratrice reste anonyme tout au long du roman, alors qu’on l’accompagne dans sa lente descente aux enfers. Ou rechute plutôt : Aurélien a déjà été violent il y a plus de sept ans. A l’époque, elle avait fait une dépression. Mais la vie avait fini par reprendre le dessus : son mari avait accepté d’aller voir un psy, et Vadim avait besoin de son père. Depuis, Romane est arrivée, et le bonheur semblait s’être installé pour de vrai, jusqu’à ce fichu week-end à Cabourg au cours duquel une phrase a tout changé.
La violence d’Aurélien est terrible, car elle n’est pas physique. Pas de coups, pas de bleus, pas de poignets cassés. Rien qui prouve au regard de l’extérieur qu’elle est violentée. Pourtant, les mots, on le sait, peuvent faire mal, très mal même. Et Aurélien n’a jamais fini de l’insulter. L’explosion survient sans prévenir, souvent devant les enfants. Lorsque ça arrive, c’est la panique dans la tête de la narratrice, et, on devine, aussi chez les enfants. Le malaise est général face à une situation qui n’a rien de normal.
Face à un bourreau contrit, car Aurélien s’excuse et promet de changer, la victime est perdue. Il lui fait mal mais elle l’aime. Comment faire la part des choses ? J’ai lu ce livre en apnée, happée par cette histoire sordide qui sonne si vrai. – Claire Sejournet
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L’héroïne de ce livre n’a pas de prénom ; c’est à elle que s’adresse notre lecture « TU ». Grâce à cette deuxième personne et ses phrases courtes, percutantes, Amélie Cordonnier nous fait entrer dans l’intimité de cette famille. Une famille en apparence heureuse ; les enfants sont entourés par leur parents de toute l’affection nécessaire à leur bon développement.
Le seul « hic » est la violence verbale du père Aurélien à l’égard de son épouse ; une violence qui ne s’exprime que par des mots, qui a cessé pendant 7 ans mais qui resurgit sans crier gare. Cet homme, qui, par ailleurs est un bon compagnon ; qui accompagne chaque semaine son épouse voir, au cinéma, des films qu’elle a choisi seule, , est capable de dire : »Moi aussi je te fais souffrir, je le sais bien et je m’en veux qu’est ce que tu crois ? »
Alors, oui, elle croit que c’était la dernière fois, mais ça recommence.
La question est donc finalement bien pour cette femme de TRANCHER entre partir et rester . Alors qu’elle l’aime, qu’elle craint sa propre souffrance et celle de ses enfants, sans lui. Elle part, un peu, elle reste aussi. Le livre se termine sans que nous sachions bien ce qu’il advient d’elle .
J’ai bien aimé ce livre parce que sur ce sujet douloureux il ne bifurque pas sur des analyses de caractères ou des interprétations psychologiques ce qui aurait pu être tentant pour l’auteur. Amélie Cordonnier s’en tient aux faits, aux sentiments des uns et des autres à des instants T et c’est très réussi. – Marie Hélène Fuchy-Poirson
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TRANCHER, un titre qui en dit long. La femme (sans nom) de ce récit décide un jour qu’elle doit trancher : rester ou pas avec son compagnon, le père de ses deux enfants. Pas de violence physique mais une violence verbale outrancière, inouïe, des logorrhées d’insultes, à tel point qu’elle en a dressé une liste qu’elle complète douloureusement jour après jour. Une liste qui doit l’aider à trancher, rester ou partir ; elle se fixe une date butoir : le jour de ses quarante ans, le 3 janvier. « Il est impossible de vivre sans oublier », elle fait alors sienne cette citation de Nietzsche. Pourtant, quelques années auparavant, elle l’a quitté. Il avait alors réussi à la reconquérir à grand renfort de séduction et de promesses. Un deuxième enfant est né. Elle aime tellement ses enfants qu’elle veut prendre la meilleure décision pour eux. Pourtant, ils sont terriblement lucides. Qu’elle est touchante la petite main de sa fille qui se glisse doucement dans ses cheveux après un voyage en voiture éprouvant et traumatisant, encore plus humiliant que les épisodes précédents. Paradoxalement elle éprouve encore de l’amour pour son compagnon. Alors ? Quelle sera sa décision ? J’ai été enchantée par l’écriture, les références cinématographiques, les chansons de Barbara qui ponctuent et rythment l’ensemble. Un récit court, ciselé qui peut se lire d’une traite. POURTANT, je dois bien admettre que je n’ai pas réussi à faire corps avec cette femme sans nom qui supporte par amour l’insupportable. Peut-être que le « tu » employé par l’auteure m’a mise à distance. Si certaines scènes sont très touchantes, d’autres sont excessives, peu probables. Ainsi, la réaction de sa famille après l’épisode du voyage en voiture me semble peu crédible. Et puis, la fin, que je laisse découvrir, m’a déçue….  – Nathalie Chartier Salou
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Quand les mots font bien plus mal que les coups….

Lui ne frappe pas, mais il parle, insulte, humilie, rabaisse, détruit à petit feu…

Face à la violence conjugale, quand on est à l’extérieur, la solution est simple : il suffit de partir ; pourquoi rester avec quelqu’un qui vous maltraite, vous bas, ou vous injurie.

Pourquoi ?

Parce que ça n’est pas si simple, en réalité de quitter l’homme que l’on a aimé, désiré, que l’on aime parfois encore malgré tout, celui qui est le père des enfants. Parce qu’il est terriblement culpabilisant de priver les enfants de leur père.

Parce qu’à chaque insulte, il y a l’excuse, la promesse de plus recommencer, la volonté de se soigner.

Parce qu’il a réussi une première fois à changer, et qu’à priori, il a compris….

Parce que face à cette violence domestique, une femme est seule. Si les enfants comprennent bien plus qu’il n’en parait, on ne prend pas en otage un enfant de la sorte. La famille et les amis sont souvent les derniers à savoir, à deviner .

Amélie Cordonnier met en scène le quotidien d’une femme que la violence des mots a fait sombrer une première fois, et qui quelques années après revit l’enfer verbal d’un époux qui se déchaîne sur sa femme. Elle arrive à la quarantaine, et semble résolue à décider pour son anniversaire à trancher.

Ce qui frappe c’est le choix narratif de l’auteur ; le « tu » est omniprésent ; un tu qui s’adresse directement à cette femme, un tu qui est cette femme s’adressant à elle-même. Pour se donner le courage nécessaire pour décider ? Pour se distancier ?

L’écriture percutante et incisive de ce roman dit l’urgence d’en finir, de se reconstruire, de décider.

Ce premier roman a un caractère universel ; il nous parle de ces familles modèles et idéales de l’extérieur dont personne ne pourrait imaginer les drames internes. – Myriam Veisse (leblogdemimipinson)

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« Trancher » est un roman fort qui parle d’un sujet que chacune/chacun peut un jour connaître. « Trancher » ne juge pas mais cherche à comprendre cette femme qui aime son mari, qui pense à sa famille, qui veut croire à la bonne volonté de cet homme qui l’aime, mal mais qui l’aime. « Trancher » c’est décider, c’est faire un choix qui, vue de l’extérieur paraît si simple, mais qui ne l’est pas quand c’est soi qui subit cette violence.

Amélie Cordonnier ne tombe jamais dans le pathos dans son roman. Elle raconte le courage, les joies, les peines, les espérances de son héroïne. Sa plume est d’une telle justesse comme si les mots se sont posés tout naturellement sur le papier, sans douleur… « Trancher » est un beau roman, sensible malgré son sujet si délicat, si douloureux. Ce roman m’a permis de comprendre certaines choses… Il est percutant et marquera son lecteur, c’est certain. « Trancher » fait partie de mes coups de coeur de cette rentrée littéraire si riche!  – Sybil Lecoq (Un brin de Syboulette)

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Des mots pour ces maux intimes. La narratrice nous parle de l’intime, de la violence d’un mari, qui à l’extérieur est parfait ou du moins le paraît, mais ne lâche rien au sein de la famille. Violence verbale, violence physique mais que faire, quand après des « pétages de plomb » il demande gentiment pardon ! Brut, implacable, ce roman récit décrit ces moments, avec aussi de l’ironie, auto dérision, humour. Vous ne regardez plus pareil les petits pois dans une assiette de vos enfants. Lu d’une traite, un premier roman percutant, intime, touchant, bouleversant. Un titre percutant, trancher, pour un texte aussi percutant et dérangeant. L’auteure, l’air de rien, nous entraîne dans des décisions si difficiles à prendre quelquefois.  – Catherine Airaud

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Amélie Cordonnier offre un traitement peu ordinaire d’une violence conjugale qui se cache derrière les portes, n’a pas de visibilité physique.Indétectable. La distance dans le récit rend les mots implacables, l’émotion intense. Le lecteur a envie de dire STOP, de crier à cette femme « prend tes enfants, sauves-toi, sauve-les ». Incrédulité devant tant de mots ignobles crachés pour faire mal et poésie des mots de Barbara pour décrire la fin d’une période heureuse, c’est d’un tel paradoxe. On en reste perplexe. La fin du roman est inattendue. Après un tel roman, touchant. Impossible de rendre un avis tranché sur le choix des femmes qui vivent cet enfer. Les dialogues, les situations sonnent juste sous la plume d’Amélie Cordonnier. Raisonnent fort chez le lecteur malgré le TU qui distancie. Une écriture directe, journalistique, poétique sublime une histoire d’amour d’une noirceur incroyable. Une auteure à suivre, un roman marquant à ne pas manquer, malgré le sujet qui émeut profondément. – Laurence Lamy (mes petites étagères partagées)

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Le livre est assez bien écrit, avec un style simple, proche de l’oralité, des phrases courtes qui s’enchainent sans respiration. Quelques retours dans le passé sont un peu déroutants, mais les scènes sont assez visuelles.
Pourtant je suis un peu restée sur ma faim sur les origines de cette conjugopathie, et j’ai du mal à accepter que les efforts que font le mari et la femme, leurs capacités d’analyse, avec l’aide de professionnels, ne leur permettent pas d’avancer dans leur relation.
J’ai trouvé cette lecture assez déprimante. – Adèle Binks
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Trancher est un roman qui en convaincra beaucoup : pour sa seconde personne, ses phrases courtes tels des uppercuts, ses mots-poignards et ce sujet, terrible, percutant, qui oscille entre l’amour et la violence. Indéniablement c’est un bon premier roman. Mais pour moi ce ne fut pas suffisant et je ne peux m’empêcher de regretter le style parfois trop recherché, trop « pensé », la fin, désespérante, et la temporalité qui parfois m’a perdue. Un autre 68 qui s’achève et cela ne peut pas, j’en conviens, toujours être un coup de cœur.  – Enora Pagnoux (les dream dream d’une bouquineuse)
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Sensibilité, pudeur, élégance, une belle écriture pour cet amour mortifère, la petite musique de Barbara en sourdine pour bercer les âmes blessées.
Les souvenirs de douceur, de tendresse ne peuvent plus amortir ces accès de violences verbales qui poignardent femme et enfants et laisse le père pétrifié de les avoir proférées.
L’homme est odieux et pourtant comme son épouse on espère, de pages en pages, que le diable qu’il abrite s’évanouisse, elle veut y croire, on veut y croire que l’amour peut tout, sera le plus fort, de sorte que quand survient l’épilogue : est on déçu ? Est-on confiant ?
Un livre pour toutes ces femmes qui veulent que l’amour triomphe et qui assument de vivre, de faire vivre à leurs enfants violences physiques ou verbales sans oser se plaindre, voire en en ayant honte, un livre nécessaire pour leur donner la parole. – Christiane Arriudarre
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Voilà  un livre qui parle de la violence  verbale, cette violence que personne ne voit, elle est invisible, mais si perverse et destructrice. La  femme d’Aurélien n’en peut plus. Après sept ans de répit, il recommence avec ses insultes. Elle doit prendre une décision : « Trancher », partir ou rester et ce, le jour de son anniversaire le 3 janvier.

C’est une décision  terrible à prendre, entre les insultes verbales devant les enfants (Grosse vache dégueulasse)  et les moments où Aurélien très amoureux de sa femme veut se faire pardonner. Je me suis sentie désemparée devant la détresse de cette femme.

Un premier roman qui vous prend aux tripes, une immersion totale jusqu’à l’étouffement.

Livre surprenant quant à l’utilisation du « tu », comme si c’était sa conscience qui lui parlait. Un livre  que j’ai beaucoup aimé.  Avec des chapitres courts, une belle écriture, il se lit d’une traite. Une auteure à suivre.  – Joëlle Radisson

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L’histoire d’une femme qui subit la violence conjugale, pas les coups mais les mots, la dépréciation, l’humiliation, l’agressivité.

Il y a eu une première crise alors que la narratrice n’a qu’un enfant et une dépression s’ensuit. Le couple reste « uni ». 7 ans de pause et 2 enfants plus tard, une famille qui a l’air heureuse et équilibrée et puis le retour des mots ignobles et de toute la violence contenue. La force de ce livre c’est qu’on peut s’identifier tout de suite à la narratrice et à son dilemme, rester et supporter l’insupportable ou partir. Elle a décidé de trancher et s’est donnée une limite, son anniversaire, 2 semaines de délai. Le livre nous fait partager ces jours d’attente.

C’est un livre d’où se dégage une grande tension évidemment, celle liée à la violence de l’homme et celle de cette femme qui subit, qui doute, qui ne comprend pas, qui refuse.

Les mots sont justes, on y voit la culpabilité et la souffrance de l’homme qui essaye de se soigner sans succès, les doutes de cette femme partagée entre amour et haine et sa souffrance également. On prend parti pour elle évidemment et on espère qu’elle trouve la force de partir mais on comprend aussi ses doutes.

Ce roman réussit parfaitement à nous montrer la violence conjugale de l’intérieur, de façon intime. – Delphine Crescent (Delphinesbooksandmore)

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« Trancher » est un roman d’une incroyable force, qui raconte sans pudeur la violence dans le couple. Pas celle passagère ou physique, mais celle insidieuse, psychique, qui détruit de l’intérieur. Il décrit également, avec beaucoup de réalisme, l’ambiguïté des sentiments. Lorsqu’elle a rencontré Aurélien, c’était un vrai prince charmant, aujourd’hui il s’est transformé en crapaud : un homme irrespectueux, colérique, injurieux qui ne connaît plus de limites. Est-ce qu’elle peut continuer à l’aimer malgré tout ? Amélie Cordonnier fait entrechoquer les mots afin de mieux nous ébranler, et nous pousser à la réflexion. Sa plume acérée nous brûle, nous fait vivre la douleur de cette femme. Cette femme qui n’est pas nommée telle une quantité négligeable.

Amélie Cordonnier utilise également la deuxième personne du singulier dans sa narration afin de mieux impliquer le lecteur, de le rendre spectateur de cette violence, de ce couple à la dérive. Elle pousse le lecteur à vouloir agir. C’est puissant !

Un premier roman tel un véritable coup de poing ! – Lilia Tak-Tak (la madeleine de livres)

 

 

6 commentaires sur “Trancher – Amélie Cordonnier

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