Biche est un premier roman écologique et animaliste de Mona Messine aux éditions Livres Agités.
Résumé
Dans la forêt. Une partie de chasse s’organise, menée par Gérald, la gâchette du coin. Devant lui, son chien Olaf piste la trace. Au loin, les traqueurs rabattent le gibier sous les ordres de Linda, un vieil amour qui n’a pas totalement renoncé à lui. Alan le garde-chasse a le cœur en morceaux. Ce soir, il le sait, les biches seront en deuil.
Mais en ce dimanche plus gris que les autres, une tempête approche. La forêt aligne ses bataillons. Les animaux s’organisent. Les cerfs luttent sous l’orage. Et une biche refuse la loi des hommes.
Biche est un conte écologique haletant porté par une plume aussi poétique que tranchante, qui nous plonge au cœur de la forêt, au cœur d’une nature en émoi, et nous rappelle que la terre, en colère, peut gronder sous les pieds des hommes.
Son trailer
A vos chroniques, avis, retours de lecture ! En commentaire dites-nous ce qui a vous a enthousiasmé.e, perdu.e, ce qui a fait battre -ou non- votre coeur de lecteur / lectrice ! Si vous avez rédigé un article de blog n’hésitez pas à mettre le lien de celui-ci aussi 🙂
Audacieuse, éclaireuse, conteuse … trois (grandes) qualités de Mona Messine qui caractérisent ce premier roman dont le parti-pris est surprenant : http://abrideabattue.blogspot.com/2022/08/biche-de-mona-messine.html
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Alan est garde-chasse et est à la recherche d’une biche blessée. Il espère la retrouver avant les chasseurs partis ce matin.
Parmi ces derniers, Gérald, le roi de la gâchette et son chien Olaf. Ils se perdent dans la forêt pendant leur partie de chasse…
Et dans tout ça, une biche , qui a décidé de passer au delà des ois des hommes…
Mona Messine nous conte une partie de chasse avec une belle plume poétique. Malgré cette jolie écriture, je n’ai pas du tout adhéré à cette balade dans la forêt.
J’ai aimé le garde-chasse Alan et sa volonté de sauver les animaux de la forêt. Par contre, je n’ai eu aucune empathie pour tous les chasseurs et leurs femmes, du plus jeune au moins jeune.
J’ai trouvé l’histoire trop longue bien que certains passages m’ont beaucoup plu.
J’ai eu une impression de déjà lu. Ce roman m’a fait penser à » Entre Fauves » de Colin Noël. Peut-être ai-je trop aimé ce dernier pour pouvoir apprécier le roman de Mona Messine.
Merci à l’équipe des 68 premières fois pour la découverte de cette lecture.
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Cela commençait bien ! et je m’étonnais moi-même de me passionner pour la vie de la forêt et une partie de chasse!
Malheureusement ,à partir du chapitre VII , de la scène des cerfs homosexuels ( ??) je trouve que le livre dégénère vers la recherche du sensationnel avec un petit côté naïf… Linda qui s’apprête comme il y a 20 ans pour aller chercher l’amour à côté duquel elle est passé, dans la forêt, et sous des trombes d’eau. La scène de sexe avec son mari comme si, un livre sans scène de sexe, aurait manqué d’attrait.
Mais le lecteur était branché sur la Nature ! La vie des biches et des faons m’intéressait plus !
Et ce pauvre Allan, bien naïf, qui veut travailler en forêt pour réparer le drame de son enfance : sa mère l’avait mis devant le film « Bambi » alors qu’elle s’apprêtait à quitter son père…
Et, sans dévoiler la fin, une biche qui mort un homme ça existe ???
On sent que l’autrice a voulu tenir les deux bouts : l’amour de la nature et le monde des chasseurs qui ne sont pas tous des brutes.
Dommage qu’elle ait voulu aller si loin !
marie hélène
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Une belle maîtrise du récit pour ce premier roman, tendu du début à la fin, page -turner tout en grrdant une belle écriture. Et surtout, une immersion surprenante et dans le monde de la forêt du côté des biches ! Et ça fonctionne ! L’autrice trouve le juste ton, sans humaniser l’animal, avec un langage qui traduit les sensations de celui-ci. J’ai trouvé cela magnifique !
Les aventures des chasseurs, parallèlement à celles de la biche, de sa harde, des cerfs, des faons, forment un contraste efficace – bien que sans surprise, il faut l’avouer, mais peu importe : cette biche restera longtemps dans mon imaginaire.
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Une belle maîtrise du récit pour ce premier roman, tendu du début à la fin, page -turner tout en gardant une belle écriture. Et surtout, une immersion surprenante et dans le monde de la forêt du côté des biches ! Et ça fonctionne ! L’autrice trouve le juste ton, sans humaniser l’animal, avec un langage qui traduit les sensations de celui-ci. J’ai trouvé cela magnifique !
Les aventures des chasseurs, parallèlement à celles de la biche, de sa harde, des cerfs, des faons, forment un contraste efficace – bien que sans surprise, il faut l’avouer, mais peu importe : cette biche restera longtemps dans mon imaginaire.
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Une plongée dans une chasse, voilà ce que nous propose ce roman. La chasse est vécue de différents points de vue (chasseurs, rabatteurs, chiens, biches, autres animaux, garde forestier) ce qui n’est pas dénué d’intérêt, mais le passage d’un protagoniste à l’autre hache vraiment le récit. Je pense comprendre l’objectif du roman, mais je ne suis pas sûre que la forme et le style d’écriture y parviennent pleinement.
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Biche est une fable noire façonnée autour du motif de la prédation dont elle réutilise les poncifs d’usage. Elle raconte une journée particulière de chasse qui finira mal. Mais pour qui ? Le propos sous-jacent n’est ni neuf ni adroit ; l’écriture se cherche entre lyrisme excessif et application scolaire. Incohérences, absence de hauteur de vue. Un premier roman bien naïf et décevant pour un lectorat adulte.
https://www.calliope-petrichor.fr/2023/05/16/biche-mona-messine-livres-agités/
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J’ai passé un très agréable moment de lecture avec cette histoire qui ne ressemble selon moi à aucune autre. Le style est puissant, fluide, agile et souple.
Les personnages sont délicieusement détestables pour la majorité.
On plonge dans la forêt et on en ressort… transformé.
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Belle Dramaturgie, le décor de roux sombre, bois et clairières, grouillant de mille vies, souffle léger du vent, craquements, rais de lumière entre les feuilles.
Le ballet des chasseurs, fusils, chiens, des rabatteurs, acteurs avides de pouvoir, de chair, de sang, les cerfs fiers de leur puissance, gonflés du désir de combat, brame ,rut .
Entre ces deux dominations les biches et leurs faons croquent quelques baies, s’abreuvent.
La tension monte, la nature retient son souffle, l’orage se déchaine, la scène disparaît dans la nuit, quel sang sera dilué par l’averse ?
Un livre au charme envoutant sur la place de de l ‘homme dans le monde végétal et animal
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