Mes premières 68 : Paroles d’auteure et de lecteurs – Karine Martins, Ceux qui ne peuvent pas mourir (tome 1)

Nouveau rendez-vous cette semaine avec une auteure de la sélection 13 ans et plus. Ceux qui ne peuvent pas mourir (Gallimard Jeunesse) est une série addictive mêlant enquête et fantastique, imaginée par Karine Martins. Ce premier volet intitulé La bête de porte-vent met en scène un enquêteur d’un genre particulier et une orpheline à la personnalité bien trempée, le tout dans un Paris puis une Bretagne du XIXe siècle obscur et mystérieux à souhait qui n’est pas sans rappeler Conan Doyle. Addictif, on vous dit ! Le moment est donc venu de passer Karine Martins à la question…

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Karine, raconte nous…

La première fois que tu as eu envie d’écrire une histoire ? J’imagine des histoires depuis toujours, mais j’ai commencé seulement à l’adolescence à les mettre par écrit. Mes premiers carnets à histoires datent de la seconde. J’ai écrit beaucoup de fan fictions également. C’est un bon entraînement.

Le premier personnage que tu as inventé ? De mémoire, ce devait être une rock star très torturée. Une histoire à mille lieues de ce que j’écris maintenant. J’ai écrit également des enquêtes avec un détective des années 40, alcoolique et bourru.

La première fois que tu as eu ton livre en mains ? En réalité, je l’ai eu deux fois entre les mains pour la première fois. Ceux qui ne peuvent pas mourir a été auto-publié avant d’être envoyé à Gallimard Jeunesse. Cette fois-là, je n’ai vu que les défauts. Je voulais quelque chose de parfait, mais il y avait des tas de compétences qui me manquaient dans la conception de la couverture ou la mise en page. Rien de comparable avec la version que j’ai tenue dans les mains en août dernier. J’ai eu du mal à réaliser que c’était le mien.

La première fois que tu as rencontré tes lecteurs et lectrices ? Le roman a connu une vie sur Internet avant d’être publié. J’ai été en contact avec les lecteurs avant d’être officiellement publiée. J’ai rencontré beaucoup de ces lecteurs de la première heure lors des premiers salons. Les contacts sont plus faciles sur les réseaux. C’était comme rencontrer de vieilles connaissances.

Raconte-nous un souvenir de première fois en littérature (jeunesse ou non !) : J’ai deux souvenirs marquants. Les premiers sont les romans de Johanna Spyri avec la série Heidi. Mon grand-père avait une ancienne édition à la couverture cartonnée et au titre doré. Je ne savais pas encore lire. J’ai imaginé l’histoire grâce aux illustrations. Le second est Un chant de Noël de Dickens. J’ai toujours adoré cette histoire. Elle m’a donné le goût des grands classiques du XIXe.

Qu’as-tu envie de dire aux lecteurs et lectrices de Mes premières 68 qui tiennent ton livre en mains pour la première fois ? De se méfier des apparences ! Mais aussi que j’espère qu’ils prendront autant de plaisir à le lire que moi à l’écrire.

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Et qu’en pensent les premiers lecteurs ?

Laure : Ce premier tome est addictif : des personnages attachants qui ont tous quelque chose à cacher… Une intrigue qui se dévore… Des dialogues drôles et savoureux… Un récit bien écrit, intelligent et aux nombreux rebondissements… Ceux qui ne peuvent pas mourir est en somme une saga qui s’annonce prometteuse et une très jolie surprise littéraire ! Chronique complète sur le blog.

Claire : J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire jusqu’à ce que l’enquête commence. J’ai adoré comment l’auteure met en scène la relation entre Gabriel et Rose et les piques acidulées entre les deux personnages. Le livre m’a donné envie de lire la suite de la trilogie.

Madeleine : Karine Martins nous offre un récit haletant, dans ce premier tome d’une saga qui se promet très prenante. Elle nous dévoile l’aventure de Rose et Gabriel : une adolescente et un chasseur de monstres, deux personnages très attachants qui vont tenter d’élucider l’enquête ainsi que leurs mystères respectifs. L’histoire nous plonge dans un décor effrayant et rempli de suspens. L’avenir des deux héros nous tient en haleine. Petit bémol, cependant pour l’écriture peu travaillée et pour l’univers fantastique qui n’est pas vraiment à mon goût.

Lilou : Je ne lis pas beaucoup de fantastique, mais j’avoue avoir été agréablement surprise. Les personnages sont complexes et attachants, l’intrigue haletante et le rythme assez soutenu pour qu’on ne s’ennuie jamais. Une très bonne lecture, donc !

Isabelle : Quelle plongée dans le fantastique! Les embruns bretons cachent les sombres desseins d’une organisation secrète impitoyable. Les monstres ne sont finalement pas ceux qu’on croit. Sensations fortes, suspens et rebondissements, la tension est vraiment très bien dosée. Le duo formé par Voltz et Rose, et la découverte progressive de leurs personnalités, est un fil rouge passionnant. Chronique complète sur le blog

Audrey : Même si je lis de plus en plus de romans ado et jeunes adultes, je ne suis pas amatrice d’histoires fantastiques et encore moins de séries… Il fallait bien mes premières 68 pour m’emmener vers le roman de Karine Martins et je les en remercie sincèrement ! Grâce à l’écriture rythmée et très imagée de l’auteure, on est très vite embarqué dans ce village sombre et mystérieux. Les multiples rebondissements de l’histoire apportent une lecture captivante et addictive. Nos adolescents ne peuvent que se projeter facilement dans cet univers et vivre les aventures à travers les yeux de Rose, cette jeune fille éprise de liberté et ceux de Gabriel, qui lui aussi aspire à vivre pleinement ce qu’il est vraiment. Un duo de choc donc pour une série qui devrait plaire !

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