Faune et flore du dedans – Blandine Faure

“ La forêt me dévore, me happe, désagrège toutes mes défenses. Elle m’assomme par sa densité, les milliers d’arbres alignés devant moi s’empressent de me voler quelque chose que je ne veux pas leur donner.”

Faune et flore du dedans

Lorsqu’elle passe la porte du bureau de Joachim, Louise cherche seulement à noyer ses démons dans un trop-plein de connaissances, dans l’étude infinie de la nature pour servir ses projets artistiques. Pourtant, cette première rencontre d’apparence anodine va l’entraîner à l’autre bout du monde, au cœur de la forêt amazonienne, impitoyable de densité. Le contact avec cette nature puissante et indomptable suffira-t-il à Louise pour tourner la page sur ses souffrances passées ? Cette expédition sera-t-elle le point de départ d’une nouvelle vie ?
Blandine Fauré nous offre un roman poétique, d’une très grande sensibilité, où l’élément naturel se présente comme une puissance dépassant l’homme, un exutoire à la fois rassurant et menaçant où se réfugier en cas de détresse. Dès le début, le cadre est posé, celui du lexique de botanique, riche de définitions diverses, applicables aux plantes, mais aussi à nos personnages. Louise apparaît d’abord fantasque, sûre d’elle et insolente, avant de laisser entrevoir, lors des moments clés de l’expédition, des fêlures liées à son passé, à sa famille et à son ancien amant, Igor. Le voyage prend dès lors un tour initiatique : plus qu’un projet artistique, c’est sa vie qu’elle vient réinventer ici, auprès du ténébreux scientifique aux petits carnets noirs.
Roman à deux voix, où l’épistolaire se superpose à la prose omnisciente du narrateur, Faune et flore du dedans nous transporte dans un autre monde, inconnu et fascinant, celui de la forêt amazonienne, théâtre d’une histoire impossible, d’un désir secret et inassouvi. Rien de se passe comme nous l’aurions imaginé dès les premières pages, mais on sort de cette lecture profondément touchés par le parcours tumultueux de nos personnages. – Olivia Cheucle (The unamed bookshelf)
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Une jeune plasticienne, Louise, rejoint une équipe de scientifiques, chargée d’explorer le parc El Manu, dans la jungle amazonienne péruvienne. Dans des conditions parfois extrêmes, l’équipe collecte des espèces inconnues, tandis que l’artiste développe son travail, sa créativité, inspirée par cet environnement. Tout en suivant l’expédition, la jeune femme revisite sa vie présente et passée. Blandine Fauré entremêle habilement la banalité d’un vécu particulier à l’aventure extraordinaire poursuivie dans la forêt.
« La nature qui m’accueille me bouleverse. C’est un chant extrême, inouï, qui fissure un à un mes souvenirs… », écrit-elle.
L’auteure détaille cette forêt de manière précise, presque scientifique, mais aussi enchanteresse. Elle rend ainsi compte de la beauté fascinante, à la fois rude, dangereuse et fragile, d’une nature, dont elle nous dit, en filigrane, combien elle est menacée.
J’ai beaucoup aimé cette aventure exceptionnelle, dans cette selva inquiétante, puissante ou le moindre faux pas peut tuer. J’ai aimé cette écriture, un très bon moment de lecture. Un roman poétique, sensible.  – Gloria Rodriguez
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Quand j’ai reçu ce livre, il ne me tentait pas. Mais quelle ne fut ma surprise par cette jolie découverte, premier roman de Blandine Fauré.
En effet : une écriture fine, poétique, envoutante, une nature débordante et dense, une faune bruyante et diverse.
J’ai aimé Louise, personnage fantasque et passionnée, venue chercher l’apaisement dans cette forêt amazonienne fascinante et chasser ses douleurs et fêlures passées, un voyage initiatique. Certains personnages sont attachants et je les quitte avec regret : son frère et sa sœur, sa grand-mère délicieuse.
La construction de ce livre avec ces aller et retour entre passé et présent m’a séduite, ainsi que les définitions scientifiques à chaque début de chapitre : aérobie, abscission, corticole, accrétion….
Une réussite pour ce premier roman. – Joëlle Radisson
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Sous ce beau titre énigmatique s’ouvre un roman qui nous emporte au cœur de la forêt amazonienne, et qui nous plonge dans la confusion des sentiments et des temporalités. Un projet artistique, liant photo et dessin, conduit Louise, la narratrice, à se joindre à une mission scientifique en partance pour l’Amazonie. La forêt, étrange, étrangère, hostile, mais aussi utérine et consolatrice, est en quelque sorte le personnage essentiel de l’histoire qui nous est racontée. L’écriture la fouille et l’explore pour en faire émerger son côté organique, matriciel. Prisonniers de leur passé autant que de leur présent, les humains se régénèrent sous la canopée et c’est eux-mêmes qu’ils découvrent en recensant des espèces inconnues. Chaque chapitre s’ouvre sur une définition de botanique qui donne des clefs d’interprétation en replaçant l’humain en symbiose avec la nature. La poésie sensorielle, fine et sensible, qui irrigue l’intrigue, crée une atmosphère où l’apaisement nait de l’angoisse et de la menace.
Je conserve de cette lecture une impression paradoxale : j’en ai beaucoup apprécié le scénario et surtout l’écriture qui lui donne un ton si envoûtant. Pourtant, je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages, ni à me projeter vraiment dans l’histoire. Un rendez-vous manqué, donc. – Sophie Gauthier
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Première lecture de la sélection de septembre, et premier coup de foudre pour ce roman de l’excellente collection 1er Mille qui m’a bouleversé, tant pour sa trame romanesque que pour l’écriture d’une maîtrise impressionnante.
Que cherche Louise, photographe en mission au coeur de la jungle amazonienne aux côtés de scientifiques aguerris ? A fuir un passé douloureux marqué par l’abandon et le deuil, à se réconcilier avec elle-même ?
Au cœur de ce roman gigogne où le paysage devient métaphore des émotions de l’héroïne se niche une merveilleuse histoire de résilience et de rédemption, servie par la plume magistrale de Blandine Fauré, qui nous entraîne au coeur de la Selva dans une kyrielle de sensations visuelles et auditives qui donnent un corps physique palpable au récit. Nous cheminons dans les pas de Louise, passant de l’ombre à la lumière au cœur d’une forêt à la fois oppressante et rassurante comme un ventre maternel, notre âme de lecteur en apnée jusqu’à la dernière ligne…
Les livres sont vivants, fidèles compagnons de route ils nous aident à garder la tête haute au quotidien, dans les moments de doute comme dans les moments de liesse. Ce portrait de femme subtil et enchanteur est entré avec fracas dans ma petite géologie intérieure, il s’ajoute à ces petites pépites que l’on a envie de garder au fonds de soi, précieusement. – Catherine Pautigny
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Faune et Flore du dedans est un étrange récit à deux voix, celle de la narratrice et celle des carnets d’un autre personnage dont la lecture nous est proposée plus tardivement dans le récit. Les deux JE déclinent des pans de vie, des angoisses, des abandons, des drames personnels, des pertes, des souffrances… Ils se séparent et se rejoignent, se retrouvent et se perdent à nouveau. La trame narrative est complexe, les informations sont distillées au compte-gouttes, jusqu’au dénouement.
L’auteure joue le jeu subtil de la métaphore végétale en plaçant son personnage principal au cœur de la forêt amazonienne. D’un côté, elle nous donne à lire et à suivre les habituels clichés et personnages typiques liés à ce type d’expéditions scientifiques : le bel universitaire au charme mystérieux, le spécialiste austère, le baroudeur incontournable, la belle biologiste (blonde et sculpturale, forcément), la jeune étudiante inexpérimentée, le botaniste sympa, etc… Et d’un autre, elle échafaude son intrigue autour du champ sémantique de l’herbier : titre des chapitres sous forme de définitions géo botaniques, parallèles complexes entre les corps et les végétaux, les sentiments et les processus naturels, liens entre le vivant et le spirituel…

Il y a dans ce roman tout un travail autour de la représentation : l’héroïne principale est « photographe artistique », son rôle dans l’expédition est de poser un certain regard sur la vie végétale et animale dans le cadre d’un projet universitaire à l’intitulé redondant. Même si l’écriture est également mise en avant, notamment dans les carnets avec leur effet cathartique, sorte de journal de bord de l’expédition, de journal intime aussi, de lettres à la femme aimée, l’auteure semble donner la priorité à un autre format représentatif, un autre cadre, celui de l’herbier… Le sort final des carnets est très parlant à ce niveau.

Je salue l’originalité de la démarche narrative, je suis même plutôt admirative pour le suivi de la métaphore filée à l’extrême d’un bout à l’autre du roman. Pourtant, c’est là que je me perds un peu car je ne ressens aucune émotion, aucune empathie à l’égard des personnages, comme si je les percevais à travers un filtre…
Je m’explique : un herbier est une collection de plantes ou de parties de plantes desséchées sous presse, étiquetées et nommées avec rigueur ; c’est aussi le nom donné à l’endroit où sont conservées ces planches séchées, une sorte de musée. Dans un herbier, les plantes sont préservées mais mortes, destinées à être vues, étudiées mais hors de leurs milieux naturels.
Un bon roman…
Un bon moment de lecture mais où il m’a manqué cependant un souffle de vie, où la distance était un peu trop grande pour moi entre l’humain et sa flore et faune intime. – Aline Raynaud
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Puis tu avais eu cette impulsion mystérieuse, dont j’ignorais encore quelle allait bouleverser mon existence tout entière. Tu avais évoqué l’existence de tes carnets.” Cette phrase apparaît p. 104 de ce très beau roman publié aux éditions Arléa et c’est un peu un tournant de l’histoire. Pourtant, ce n’est que cinquante pages plus loin qu’apparaîtra l’enveloppe d’où la narratrice sortira des dizaines de carnets, dont elle distillera le mystérieux contenu jusqu’à la fin du roman. Arrivé là, on ne manquera pas alors de relire le début…. Car Blandine Fauré fait preuve d’une sacrée maîtrise de la construction : suspens, flash-back… Mais quel art pour un premier roman ! L’histoire d’amour pourrait-être banale et tous les malheurs des personnages un peu excessifs (abandon, deuils, perte d’un enfant, handicap… ) si l’auteur n’avait choisi un contexte fascinant, la forêt amazonienne, et surtout si elle ne faisait preuve d’un magnifique style pour les décrire (l’amour et la forêt). C’est très intelligent, très fin et au final très beau. – Catherine Mézan
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J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce premier roman qui pour moi ne correspondait pas à ce que j’attendais. Je voulais plus de mystère, d’onirisme, de voyage, de percée sauvage. Je voulais une exploration de cette jungle, de cette selva. Je voulais une femme forte qui s’impose au sein de cette expédition. Et il est bien dur de se détacher de son envie première, de se dire « ok, c’est pas ce que je voulais mais voyons voir ce que ça donne » alors j’ai fait quelque chose que j’aime beaucoup faire. J’ai dormi. Et je me suis réveillée les idées bien claires, sans attentes particulières et j’ai repris ma lecture. Et la forêt amazonienne m’a envoûtée.

La prose de Blandine Fauré s’étend telles les ramifications d’un arbre centenaire qui contiendrait tous nos souvenirs. A travers ses lianes tentaculaires, l’autrice trace le portrait d’une femme au bord de la dérive, qui apparaît pourtant de prime abord comme effrontée, insolente, sûre d’elle alors qu’elle s’adresse à cet homme, ce docteur que tous admire. Elle ressort de ce bureau bouleversée mais aussi terriblement convaincue et déterminée. Elle veut partir. Elle partira. Un peu pour elle, un peu pour lui.

Plasticienne, elle souhaite découvrir dans les arbres, les plantes, les oiseaux, ce qu’elle ne trouve pas dans la ville : la liberté, la lenteur, la quiétude. Pourtant à travers ses branchages ce sont les souvenirs qui reviennent la hanter, la prennent par surprise, la tétanisent. Mais c’est aussi le clapotement d’un pecque pecque sur l’eau, le bruissement des feuilles, la chaleur moite qui la lavent, lui permettent de s’étirer, toucher du doigt la sensation de plénitude. Alors que même dans cette forêt dense, touffue et mystique, c’est l’amour, le désir qui viennent la cueillir. Un amour platonique, uniquement tiré de regards, de commentaires sur les lianes, les feuilles et les arbres centenaires. Un amour sous tension permanente, parce qu’il y a toujours, là bas de l’autre côté quelque chose qui les retient, qui les empêche : une famille, un passé. La narratrice tutoie beaucoup cette présence masculine, l’apostrophe et n’arrive guère à s’en défaire. Il y a d’ailleurs peut-être là cette faiblesse dans l’écriture, ce désir permanent de revenir à cet homme, Joachim, alors qu’il ne me semble pas essentiel.

Ce que j’ai particulièrement apprécié ce sont tous les va et vient entre le passé et le présent, déclenchés par on ne sait quoi : la danse des oiseaux, le calme plat du rio Samiria, l’obscure disparition de Luis dans les branchages, un sommeil qui tarde à être trouvé. Tout est propice à retrouver ce passé lourd, pesant, cet Igor dont on ne saura finalement que peu de chose si ce n’est qu’il est sauvage, possessif, féroce ; cet enfant qui n’aura jamais vu la lumière et le ventre vide qu’il laisse ; ces frères et sœurs qui sont comme des bouées ; et cette grand-mère, adorable, maternelle, contrepoint de ce triste passé. Blandine Fauré entremêle ses souvenirs aux branchages de la forêt, les entament dans les bras des grands singes, les tissent dans ses rêves. Voilà l’effet que me donne l’autrice : une tisseuse.

A cette voix narrative extrêmement présente, forte et poétique se rajoute celle du docteur, ce fameux scientifique dont on apprend finalement que très tard le nom.La fin éclot doucement, nous fait languir, s’attarde sur des choses dont on a finalement que faire, on aurait aimé peut-être, rester en Amazonie, dans cette jungle immense, qui aura touché tout le monde, impacté les forts et les faibles. Et nous y revenons, lentement, à petits pas, à travers les photographies de Louise, à travers les mots de Joachim, à travers les morts et les vivants, la forêt Amazonienne est là, mystérieuse, révélatrice, brumeuse. Elle a rendu la paix.

A travers ces définitions scientifiques, ces descriptions oniriques, et ces fantasmes poétiques, Blandine Fauré nous emporte au cœur de la forêt Amazonienne, la nôtre, celle que l’on a au fond de nous, de notre âme et qui nous attend patiemment. Avec une voix narrative extraordinaire l’autrice a finalement su me convaincre de rester dans cette jungle moite et luxuriante. Si je regrette parfois le « trop » stylisé, les phrases qui auraient mérité d’être raccourcies et le manque, peut-être, de mysticisme, j’en admire pas moins cette prose envoûtante qui ne laisse que peu de place à la respiration. C’est un voyage extraordinaire, au cœur de Louise et de soi, auquel nous convie Faune et flore du dedans, oserez-vous tenter l’aventure ? – Enora Pagnoux (Les dreamdream d’une bouquineuse)

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Louise, jeune photographe, intègre une équipe de scientifiques pour une mission sur la faune et la flore en Amazonie. Immergée au fond de la Selva, au milieu des oiseaux, des arbres, des sentiers, des cours d’eau, Louise se souvient. Elle se souvient de son enfance, de cette mère insaisissable, de ses grands-parents. Elle se souvient des jumeaux dont elle a charge d’âme. Elle se souvient surtout d’Igor, son grand amour et de la fin tragique de leur histoire. Au contact de Joachim, le chef de groupe, elle cherche à éloigner les démons de son passé pour se reconstruire. Elle si fragile mais si courageuse.
Dans un savant mélange de nature et de poésie, Blandine Fauré signe un admirable livre sur l’amour et la résilience. La trame narrative est douce, sensuelle, lente. J’ai été enchantée par cette lecture si sensible. – Amélie Descroix
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La principale qualité de ce livre tient du reste au parfait mariage entre l’écriture et la nature. Les phrases sont comme des lianes qui viennent s’enrouler autour des émotions, leur conférant une intensité nouvelle. « À chaque pas de ce voyage, les souvenirs de ma vie passée avaient éclos, triomphant de l’amnésie où ils étaient tombés depuis que la mort s’était abattue sur mon corps. »
L’idée d’ouvrir chaque chapitre par une définition scientifique tirée du lexique de botanique, d’expliquer les notions de forêt, suspension, inflorescence, ruissellement ou encore anaérobie donnent permettent aussi de marier la science et l’art, autre transcendance de ce récit aussi exaltant que douloureux, aussi thérapeutique que dramatique. – Henri-Charles Dahlem (Ma collection de livres)
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Comment s’épanouir lorsqu’on n’a pas de solides racines ? Cette question est valable pour les végétaux comme pour les êtres humains. Preuve que les deux ont plus en commun que nous ne pourrions l’imaginer, chaque chapitre du premier roman de Blandine Fauré commence par une définition de botanique, et toutes apportent un élément de réponse à la question fondamentale de ce livre : qui est Louise, l’héroïne ? Louise fuit son enfance, son passé, les gens qui l’ont blessée. Pour mettre de la distance entre elle et ce fardeau, elle rejoint une expédition de scientifiques partant à la recherche de nouvelles espèces dans la jungle amazonienne. Elle est là pour porter un regard artistique sur la mission, mais aussi pour se révéler à elle-même.
Dans cet environnement hostile, la crainte, d’abord, domine Louise. Plus elle s’intègre au groupe, plus elle apprend à apprécier cette nature luxuriante. Bientôt l’artiste est à l’aise. Mais intérieurement, la vie sous la canopée fait rejaillir avec violence les traumatismes. Petite fille perdue, femme blessée, sœur comblée : tout se mélange, la laissant à fleur de peau. Lorsqu’il lui faut quitter la forêt, elle n’est pas loin d’avoir totalement perdu pied.
La quête de Louise pouvait-elle trouver une réponse dans la forêt amazonienne ? On ne repart pas indemne d’un séjour dans la selva. L’écriture, qui retrace son parcours, oscille entre l’introspection de Louise et ses adresses à Joachim, le charismatique chef de mission. Les allers-retours entre différentes périodes de son passé dessinent peu à peu le portrait de Louise, au parcours et à la personnalité complexes, jusqu’à révéler ce que cette expérience lui a réellement apporté.
Mon sentiment à la fin de cette lecture est ambivalent. J’ai apprécié la métaphore botanique qui sert de fil directeur, et Louise est suffisamment intrigante pour m’avoir donné envie de lire le livre jusqu’au bout afin d’en savoir un peu plus sur elle. Pour autant, je ne me suis pas attachée à l’héroïne et à aucun moment je n’ai été réellement emportée par le récit. – Claire Séjournet (La marmotte à lunettes)
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J’ai aimé ce premier roman qui nous transporte en permanence dans un univers paisible et foisonnant, dans cette nature qui transcende la vie de ceux qu’elle bouleverse par sa beauté et sa fragilité, sa force et a puissance aussi. J’ai aimé suivre le cheminement des pensées de Louise qui se remémore les moments clés de sa vie, elle alterne la réalité du présent avec les souvenirs, ceux de la famille, les deuils, la vie, l’amour, qui passent et font que malgré tout on avance et que l’on devient autre, plus fort sans doute de sortir vivant de ses blessures les plus profondes.

Il y a surtout une beauté subtile dans ces pages qui nous plongent au cœur de cette nature foisonnante et puissante, rédemptrice et cicatrisante, intemporelle, éternelle et pourtant fragile. Une nature bien plus éphémère qu’il n’y parait, surtout si l’homme n’y prend pas garde. – Dominique Sudre (Domi C lire)

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