« Je suis autiste Asperger. Ce n’est pas une maladie, je vous rassure. C’est une différence. Je vais vous raconter une histoire. Cette histoire est la mienne. J’ai joué au jeu télévisé Questions pour un champion et cela a été très important pour moi. »
« Je vais vous raconter une histoire. Cette histoire est la mienne. J’ai participé au jeu télévisé ‘Questions pour un champion’ et cela a été très important pour moi. »
Bienvenue dans le monde d’Olivier Liron, qui à 25 ans participe – et gagne – au célèbre jeu animé par Julien Lepers. Il est le plus jeune candidat à se mesurer au ‘Super Champion’.
Ce livre est le roman de son parcours dans l’émission. Avec malice, il retrace l’épopée « QPUC », son entrainement, la grande finale, le grand match.
Si l’émission est un jeu, pour le candidat, l’enjeu est sérieux. Olivier Liron est autiste Asperger. Sa participation pourrait bien changer sa vie.
Avec son roman, il nous prend par la main pour nous faire entrer dans son univers, son monde. Différent, oui, et pourtant. Avec un vrai sens du suspens, grandissant au fil des épreuves (le célèbre ‘Quatre à la suite’, et surtout la redoutable épreuve du ‘Face à Face’), Olivier Liron nous invite à nous arrêter un instant sur sa belle revanche sur le monde et sa dureté, sans rien concéder à l’apitoiement. Ce qu’il a vécu à l’école, « l’absence totale de prise en compte de cette différence à l’école par les adultes« , les violences physiques et verbales, la difficulté à grandir et à évoluer dans un monde qui a tant de mal à sortir du pouvoir de la norme, tout ceci nous est raconté avec beaucoup de sincérité. On ne peut que savourer d’autant plus sa victoire sur la vie, qui pour lui, tient quelque part entre son inébranlable volonté et les petites fiches cartonnées jaune dans la main de Julien Lepers.
C’est un livre tendre et très drôle (les répliques de l’animateur et les attitudes des candidats, un régal d’observation, un regard vif et humaniste), et c’est aussi la preuve que l’écriture se nourrit des différences. – Amélie Muller
__________________
Olivier Liron, autiste asperger, diplômé de Normale Sup, champion de question pour un champion.
Nous allons suivre étape par étape les moments clés et les moments forts de la partie qui ferait de lui un super champion.
Nous y croisons Julien Lepers, toujours aussi enthousiaste après au moins 20 ans à animer cette émission, on y voit des candidats touchants, stressés, des prétentieux prêts à tout pour gagner.
Olivier Liron va nous faire découvrir non sans humour les secrets de sa préparation, mais aussi son stress, ses craintes et ses angoisses.
Entre les pages il va va nous faire glisser dans un univers propre aux autistes, il va nous faire partager sa vie bien réglée sans accrocs, sans dériver de ses habitudes ou de ses routines. il va nous emmener vers ses contraintes et le rejet de la société, l’école, le harcèlement, la difficulté à communiquer avec les autres, et même ses premières expériences amoureuses sans aucun tabou. Il va nous les donner sans compromis et sans pathos, d’une manière presque ingénue, mais avec une telle tendresse et beaucoup d’humour que l’on ne peut que s’attacher à lui.
Et pour un peu , je m’inscrirais presque à question pour un champion!
A lire pour un merveilleux moment de lecture, avec un verre de coca et une madeleine…. – Philippe Hatry
__________________
On ne regardera plus jamais “Question pour un Champion” de la même manière après la lecture d’”Einstein, le sexe et moi” d’Olivier Liron. Pour ma part, je vais même (daigner) regarder Question pour un Champion que je n’ai, j’avoue, jamais vu de ma vie. Car Olivier Liron, dans son livre, nous fait pénétrer dans les coulisses et sur la scène de cette émission populaire avec beaucoup d’humour et de sensibilité en nous décrivant les tensions qui s’y jouent et les personnalités qui s’y révèlent, dont la sienne, très attachante. Et c’est avec beaucoup de brio et de rythme qu’il nous entraîne dans les différentes étapes de ce concours télévisuel, tout en nous relatant les moments forts, douloureux, amoureux, etc. de sa vie. Le style est souvent plus que surprenant mais ça décoiffe et ébouriffe bien la littérature française. Comme un tableau naïf peint avec beaucoup de génie : frais ! – Catherine Mezan
____________________
En 2012, le narrateur est sur le plateau de Questions pour un Champion, face à Julien Lepers, pour lequel il nourrit la plus grande sympathie, à trois adversaires, Renée-Thérèse, Jean-Michel et Caroline, et à un super champion, Michel. A ses côtés, nous revivons cette course semée d’embuches.
Einstein, le sexe et moi présente l’intérêt rare de pouvoir, à mon sens, ravir un très large public.
Quels sont donc les ingrédients pour cela ?
En premier lieu, le cadre est connu, de près ou de loin, du lectorat français : on entend immédiatement le grain de voix de Lepers, le buzzer, la petite musique du générique.
Ensuite, le roman est écrit à la manière d’un thriller, ou presque : l’issue n’est pas connue d’avance, on progresse laborieusement aux côtés du narrateur, conscient des obstacles qui vont se dresser entre la victoire et lui, et de l’affrontement inéluctable avec des stratèges à sang froid, à savoir, les autres participants, tous visiblement plus chevronnés, et, partant, redoutables.
Comment, alors, s’assurer que l’on ne sombre pas dans un récit mécaniste, à la manière d’un Thilliez ou d’un autre maître du polar ? Grâce aux nombreuses digressions, ces moments où le narrateur se replie en lui-même, nous invite dans son intériorité, où il poursuit le dialogue qu’il entretient avec lui-même autour des événements et des pensées qui lui viennent. Le lecteur a alors la possibilité de l’approcher, de découvrir des bouts de son histoire, d’entrevoir le champ de ses connaissances. Le récit prend alors un tour beaucoup plus personnel au travers de cette introspection, de ce monologue intérieur.
Enfin, dernier ingrédient, et non des moindres, l’humour qui ponctue la prose vive et charmante de l’auteur. Sous l’œil acéré du narrateur, les autres candidats deviennent des combattants épiques, capables de rouerie et de coups bas sans vergogne, tantôt à la peine et tantôt à la gloire, ils sont sans pitié, d’étranges alliances se nouent, on découvre les coulisses d’une compétition où l’on fait bonne figure, mais où l’on est prêt à tout pour gagner.
En bref, un vrai bonheur de lecture ! – Sarah Dupouy (Ma vie de Romanthé)
____________________
Voilà une jolie surprise de la nouvelle sélection des 68 premières fois. A la lecture de la quatrième de couverture, je ne pouvais pas imaginer combien ce petit livre allait m’amuser et me plaire. Olivier Liron raconte avec beaucoup d’humour sa participation au jeu Question pour un Champion et partage, de manière beaucoup plus grave, son expérience de la vie et de son rapport aux autres teinté de son syndrome d’Asperger. Comme les différentes étapes du jeu, le rythme du livre est rapide et, au fil des questions, Olivier Giron dévoile des épisodes de sa vie qui lui reviennent à l’évocation des thèmes du jeu, parfois des moments douloureux liés à sa différence, toujours des moments personnels et chargés d’émotion. Les dialogues du jeu, les tics et les expressions de l’animateur et des participants sont rapportés avec une précision millimétrique et ces détails, qui passent quasiment inaperçus à la télévision, deviennent comiques par le biais de l’écriture et du recul qu’elle apporte. J’ai vraiment passé un bon moment avec Einstein, le sexe et moi, alternant les moments drôles et les moments d’émotion.- Nathalie Ghinsberg
___________________
Décidément cette nouvelle édition des 68 Premières Fois me réserve bien des pépites de lecture et un nouvel auteur diablement proche de ses lecteurs, sincère et attachant comme irrésistible dans sa communication.
Cela partait pourtant mal quand, avant de le lire, je découvre que cela se passe sur fond de Questions pour un champion sous la férule de Julien Lepers (dont j’appréciais peu ses prestations lol) mais heureusement ce ne fut qu’au tout début du livre…. et c’est le choc du mode de narration à la première personne d’un être un peu perdu, sensible mais si volontaire face aux travers de l’autisme. Diablement percutant comme style, chaque étape de son évolution dans les étapes finales de ce jeu est l’occasion pour Olivier d’établir des passerelles sur ses propres souvenirs intimes, d’enfance comme d’étudiant avec humour et sans aucun pathos (il n’y a pas lieu d’en avoir du reste…) et de dresser les portraits cocasses de ses adversaires, des coulisses du jeu comme des travers de nos propres préjugés sur l’autisme. Il n’y a aucune volonté de susciter chez ses lecteurs une quelconque forme de pitié mais de le faire lire et de mieux cerner cette forme d’Autisme.
Style fluide, clair, pétillant et d’une grande clarté.
Il faut lire, relire ce roman et le diffuser le plus largement possible, cet auteur on ne peut avoir que l’envie de le rencontrer, d’échanger et de s’en faire un ami. – Olivier Bihl
____________________
Véritable OVNI dans cette rentrée littéraire que ce court roman comme son auteur pour le moins singulier, autiste Asperger.
Olivier Liron qui dit avoir connu la violence sexuelle et physique très tôt au collège du fait de sa différence exprime toute sa rage dans ce texte autobiographique. Mais il le fait avec tant d’autodérision et de virtuosité qu’il nous fait rire tout au long de cette course à la victoire à ce jeu télévisé connu de tous. A chaque question il nous fait part de tout ce qui lui passe par la tête et cogite à 1000km heure avant même que la question ait pu arriver au cerveau du pauvre spectateur lambda comme moi.Sa description du jeu et surtout de Julien Lepers est désopilante. Il se livre sans fausse pudeur, d’une écriture vraie, et nous fait un touchant plaidoyer de la défense du droit à la différence contre le fascisme de la norme. Dommage que le titre soit un peu racoleur. – Françoise Floride-Gentil
____________________
Olivier Liron, lui-même atteint du syndrome d’Asperger nous présente les caractéristiques de ces personnes, à travers le prisme de sa participation au jeu « Questions pour un champion », dans lequel il est un brillant candidat, ce qui n’est pas très étonnant, étant donné ses aptitudes exceptionnelles, au point de vue mémoire. Il le fait avec humour, mettant en avant son incompréhension de certains codes, quelques unes de ses manies (boire du coca après y avoir trempé une madeleine), et dépeignant avec finesse les travers des autres concurrents. Au fil des pages (192) il raconte, sans jamais se prendre au sérieux, certains épisodes de sa vie, ses rapports avec les autres : camarades de classe, famille, partenaires sexuelles . « Le plus drôle, ou le plus énervant, comme on veut, ce n’est pas la difficulté d’être différent, c’est l’absence de toute prise en compte de cette différence, à l’école, par les adultes. » La plus grande place, dans le livre, reste au déroulement du jeu, au suspens : « Julien (Lepers), tel un sanglier en rut, qui se débattrait avec une femme de petite vertu à la pilosité rousse, a hurlé : – Place au jeu »
Ce livre est plaisant, vite lu, d’une écriture fluide, mais, pour ce qui est de la compréhension du syndrome d’Asperger, j’ai préféré : Marcher droit et tourner en rond d’Emmanuel Venet (très drôle aussi) – La BD : La différence invisible de Mlle Caroline et Julie Dachez – Marie-Hélène Fuchy-poirson
______________________
Olivier Liron a participé à question pour un champion et en a été un, de champion. Son livre relate cette expérience. Découpé en fonction des différentes parties du jeu, il nous décrit à la fois le jeu et les enjeux pour chaque concurrent mais également sa vie sous difficile et bouleversée par la violence du monde si rapide à rejeter et exclure toute différence. Le ton est clairement satirique et rempli d’humour. Un cours roman qui se dévore, attrapé par le suspens du jeu, on se surprend vouloir appuyer sur le buzzer. On retrouve le ton un peu fou de Julien Lepers très bien rendu à l’écrit (ce qui m’a beaucoup amusé).
Bref un très joli livre, dévoré avec un plaisir non feint ! Bravo ! – Emmanuelle Coutant
______________________
Livre en main, je l’examine. Curieuse. Le titre m’interpelle et le résumé également. Je suis sûre de passer un bon moment.
Je vous l’avoue, j’ai eu un peu de mal, au départ, à m’habituer à votre rythme d’écriture si particulier. Si votre humour (décalé, délicieux) fait mouche à chaque fois, j’ai été déconcertée, au départ, par votre façon de vous livrer innocemment entre deux questions du jeu. De balancer des choses graves et révoltantes entre deux informations plus légères.
J’ai donc décidé de prendre mon temps. J’ai fait des recherches sur Internet. Je me suis replongée dans le jeu. J’ai lu quelques articles sur Julien Lepers. Je me suis abonnée à votre page et, quotidiennement, j’ai appris à vous “connaître”. Est arrivé un moment où je me suis vraiment sentie bien dans votre univers et j’ai pu continuer ma lecture d’une façon toute autre. J’admirais. Je me révoltais. Je réfléchissais. Je comprenais enfin.
La construction du livre n’est pas étonnante quand on connaît votre passion pour Questions pour Un Champion.
Vous abordez, sur le ton de l’humour et sans avoir l’air d’y toucher, des sujets graves et sérieux, selon moi et j’espère ne pas (trop) me tromper. Je vous les livre, même si je pense que j’en oublie certainement :
– Le thème de l’immigration, de l’émigration et de l’intégration – Le thème de l’identité, de la difficulté d’être un homme – Le thème de la différence et de la diversité culturelles – Le thème des traumatismes de l’enfance et de la mémoire tatouée dans la peau qu’un adulte ne peut oublier, le poids du passé et les conséquences que les faits et gestes vécus ont sur la vie future – Le thème de la guerre. Faite contre les autres et contre soi-même – Le thème de la violence des autres et de soi-même – Le thème de l’injustice et du harcèlement scolaire – Le thème de la détresse physique et mentale, du mal-être, de la solitude et du désespoir causés parce-qu’il est difficile de savoir à qui l’on peut demander de l’aide – Le thème de la solitude et du rôle que joue la télévision pour les personnes qui n’ont que cet objet comme compagne de vie – Le thème du pouvoir destructeur des mots, qui sont parfois plus cruels que les coups – Le thème du pouvoir réparateur des mots – Le thème de l’écriture et des raisons pour lesquelles on commence à écrire. Pourquoi et pour quoi naît l’envie, le besoin et l’urgence d’écrire ? – Le thème de la survie et des moyens qu’on se donne pour rester vivant et donner un sens à son existence – Et, enfin, le thème de l’ESPOIR, de la confiance en soi et de l’autorisation qu’on nous donne et qu’on SE donne d’être soi…
J’ai vécu quelques heures de bonheur à vos côtés Monsieur Liron. J’ai appris à connaître Julien Lepers et surtout votre totale admiration pour lui. J’ai appris qu’être différent est difficile mais qu’il est possible de trouver son chemin. J’ai admiré toutes ces choses que vous savez et que je sais maintenant aussi (un si faible pourcentage de toutes les connaissances que vous possédez…). J’ai souffert avec vous dans la quête de votre identité, à travers les expériences humaines que vous décrivez dans votre livre.
Sous couvert d’une émission de télévision, vous vous êtes livré comme jamais.
Et en filigrane de tous ces sujets percutants, le fil conducteur du livre : l’émission à laquelle vous avez participé. Allez-vous gagner ??
Le dernier chapitre est un bilan qui m’a emplie d’un bonheur sans nom. Merci Monsieur Liron. Assurément, un Champion, vous l’êtes. – Sandrine Lit
_________________
Difficile de trouver les mots justes tant ce roman m’a bouleversée à plusieurs niveaux.
Olivier, auteur, narrateur et personnage principal de ce récit autobiographique, est autiste Asperger. Plutôt que d’éviter le monde qui refuse régulièrement sa singularité, il décide de l’affronter. En plus de suivre de brillantes études à l’École normale supérieure, le voilà qui se lance un défi : devenir le prochain Super champion du célèbre jeu télévisé, « Questions pour un champion ».
Le livre est organisé de manière à ce que chaque chapitre corresponde à une étape du jeu : « le neuf points gagnants », « le quatre à la suite », « le face-à-face », et enfin, le « super champion ».
En plus de raconter les moments du jeu durant lesquels sa mémoire faramineuse, ainsi qu’un instinct incroyable, lui permettent de trouver (ou pas) les réponses à une vitesse incroyable, le narrateur revient sur certains passages de sa vie, qui sont parfois tendres (premiers émois amoureux), parfois humoristiques (tout ce qui tourne autour du sexe), mais souvent douloureux (harcèlement scolaire, rejets d’autrui face à son autisme).
J’ai ri mais j’ai aussi eu le cœur serré. Olivier Liron n’écrit pas dans la nuance. Il nous dit : « Je trouve difficile de lire entre les lignes lorsque quelqu’un me parle ». De la même manière, le lecteur n’aura pas à chercher entre les lignes pour se laisser émouvoir par ce deuxième roman écrit par un auteur spécialement doué. – Valérie Lacaille
___________________
Avant de recevoir ce livre et de commencer ma lecture, je savais que ce roman avait déjà reçu un accueil enthousiaste sur les réseaux sociaux littéraires que je fréquente et où je « sévis » moi aussi. J’étais intriguée par le titre qui met en balance l’intelligence, la sexualité et l’intime et valorise le JE aux commandes de l’écriture. Je trouve aussi que l’auteur, très présent dans mon fil d’actualités, est porteur d’un beau message d’acceptation de la différence ; j’apprécie ses prises de position, ses analyses et son humour, forme d’autodérision et de constat… J’étais donc particulièrement bien disposée avant d’ouvrir ce livre…
Et ce roman n’a pas fonctionné pour moi…
Je me suis perdue dans les phases et les manches de ce jeu télévisé emblématique et quotidien. Personnellement, je ne l’ai jamais regardé mais je sais qu’il est inutile d’appeler ma belle-mère au téléphone à l’heure de « Question pour un champion » : au pire, elle ne répond pas, au mieux elle demande de rappeler plus tard mais j’ignorais que Samuel Étienne avait remplacé Julien Lepers : si je le sais maintenant, c’est que j’ai visionné une émission pour me rendre compte… Ainsi, j’ai au moins pu mesurer le stress du candidat et l’urgence qui teinte le récit auquel le jeu sert de cadre. Je me suis amusée à imaginer la vie des quatre candidats que j’avais à l’écran mais les gesticulations et l’ultra-dynamisme du présentateur m’ont empêché de me concentrer…
Naturellement, je salue une certaine originalité dans la façon qu’a l’auteur de ramener ses souvenirs à la surface et je comprends le mécanisme révélateur, mais le côté « bling-bling » de l’émission déteint trop sur la narration.
Je suis touchée par l’histoire d’Olivier Liron, je comprends son désir de revanche, je ressens et partage son besoin de se « remplir la tête d’informations pour peupler [sa] solitude. Pour oublier l’essentiel. Pour dompter l’absence et le chagrin » ; je respecte son besoin de médiatisation en devenant un des grands champions de ce jeu télévisé de culture générale particulièrement populaire, mais je ne signe pas le pacte de lecture.
De plus, l’écriture ne m’a pas embarquée, j’ai buté sur des métaphores qui m’ont soit trop parlé, soit pas assez : « Julien tel un sanglier en rut qui se débattrait avec une femme de petite vertu à la pilosité rousse, a hurlé : – place au jeu ! » …, ou encore « Je t’arracherai jusqu’au dernier poil de nez et je le ferai frire dans ma merde »…
Je voulais pourtant entrer dans le monde d’Olivier Liron, j’espère qu’il m’accordera une entrée ; je compte lire son premier roman, Danse d’atomes d’or, autour du mythe d’Orphée et d’Eurydice…
Mais je n’ai pas compris la « romance télévisuelle » proposée ici : selon moi, le beau parcours d’Olivier Liron méritait mieux que la satire d’un jeu télévisé… – Aline Raynaud
____________________
Un roman original dans les coulisses d’une émission de télévision « Questions pour un champion » à laquelle Olivier LIRON a brillamment participé. Brillant, c’est incontestable, études supérieures prestigieuses, connaissances solides et parcours atypique puisqu’il l’annonce lui-même dès les premières pages : « je suis autiste asperger, ce n’est pas une maladie, c’est une différence ».
Le ton est donc donné, Olivier LIRON a réussi à faire de cette différence sa force et son étendard. Il est intelligent, communique abondamment sur les réseaux sociaux et dégage un fort capital sympathie.
C’est avec enthousiasme et impatience que j’ai entamé ce court roman.
J’ai été émue par le sort qui lui a été réservé enfant par ses camarades de classe, révoltée par l’incurie de l’éducation nationale à lui apporter une réponse personnalisée et un soutien. Un sujet hélas d’actualité … En attestent les témoignages et débats sur la lutte contre le harcèlement scolaire.
Olivier LIRON réussit à être drôle et émouvant, sa plume est alerte, il suscite l’admiration. Il distille un suspense qui va croissant au fur et à mesure que l’on tourne fébrilement les pages. Qui sera le super champion ?
Il est mordant, caustique dans son observation acérée des autres candidats. Quant à l’animateur en titre de l’émission, Julien LEPERS, c’est un show à lui tout seul, un sketch tant ses jeux de mots et ses mimiques captent l’attention.
Et c’est pour moi la limite de l’exercice car l’omniprésence de l’animateur a fini par m’irriter et me frustrer. J’aurais aimé en savoir plus sur l’auteur, pas seulement le candidat. Son parcours, ses combats, son rapport aux filles, à sa famille, aux autres sont juste abordés de manière superficielle et trop rapide à mon goût.
Une lecture agréable, émouvante qui se lit le sourire aux lèvres mais qui ne m’a pas emportée ni convaincue autant que la majorité des lecteurs. – Nathalie Chartier-Salou
__________________
Voici le deuxième roman d’Olivier Liron, auteur que j’ai découvert avec « Danse d’atomes d’or », une histoire d’amour , la sienne , comparable à celle d’Orphée et Eurydice, et tout aussi émouvante. Que dire sur ce livre qui n’a pas été dit, que c’est un roman autobiographique, que c’est l’histoire d’un autiste Asperger (on ne peut néanmoins réduire un être humain à ce seul aspect de sa personnalité , surtout s’il se nomme Olivier Liron ), que c’est le parcours réussi – ô combien – d’un champion dans un jeu télévisé, et que l’auteur n’hésite pas à dévoiler de sa vie les éléments les plus intimes, ce qui m’a profondément touché. J’ai lu ce roman d’une seule traite , ça se lit comme un polar , il y a une grande facilité de lecture . Ce qui m’a bouleversé, ce sont toutes les vexations que l’auteur a subies pendant son parcours scolaire, son isolement, les brimades au cours de la récréation, les insultes (« gogol » ) perpétuelles et la lâcheté délibérée de ceux qui auraient pu le protéger de la violence des autres élèves, pions et profs confondus. A part bien sûr cette enseignante qui lui a dit qu’il n’avait pas à entrer dans le moule, d’ailleurs personne ne devrait avoir à y entrer … Le parcours de l’auteur dans l’émission « culturelle » est vraiment jubilatoire : parfois hésitant sur certaines questions, sa rapidité de réflexion et ses connaissances dans de nombreux domaines, notamment la botanique, font la différence. Au grand dam du super champion, à la fois mauvais joueur et mauvais perdant . Cette histoire (l’enfance et la scolarité de l’auteur ) me rappelle celle d’une amie, victime de harcèlement scolaire, obligée de se réfugier au CDI pour échapper aux persécutions racistes et aux insultes à la récréation. Comme Olivier Liron, elle a choisi de se battre et d’affronter le monde. Bravo à eux deux, cela leur a parfaitement réussi !En résumé, ce roman m’a beaucoup touché, on éprouve de la mélancolie, voire de la tristesse, mais que d’humour, on rit souvent, et pourtant je ne ris pas facilement. L’un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire . – Michel Carlier
_________________
« J’ai dans mes tripes la mémoire de la différence qu’on m’a apprise, qu’on a tatouée dans ma chair. »
Olivier Liron revient de loin, comme en témoignent, entre autres, ces quelques mots qui soulignent avec quelle violence le monde s’est présenté à lui, lui qui n’est pas « comme tout le monde » justement, lui dont les codes de communication n’entrent pas dans la norme, lui dont les antennes vibrent sur d’autres fréquences, lui qui est autiste Asperger.
Il aurait pu décider de s’isoler, de se protéger, de rester perché sur sa mezzanine à se nourrir de gaspacho en brique et de madeleines trempées dans du coca, il aurait pu nous priver de sa présence et de ses mots, garder pour lui ses souvenirs, il aurait pu continuer à opposer à la violence du monde son désir farouche de le lacérer avec ses dents.
Mais dans la jeune vie d’Olivier, il y a eu Madame François et sa bienveillance, il y a eu les poètes et leurs mots « Et cette splendeur des poètes, cette splendeur sensuelle de la langue, c’était la seule chose possible pour continuer. [Il n’a] jamais pensé au suicide car il y a toujours eu la beauté. » Et puis il y a eu Julien Lepers et ses « Questions pour un champion », aventure échevelée qui, sous couvert du marathon de culture générale que l’on ne présente plus, et qu’il nous narre dans un savoureux détail, offrira à l’auteur le motif central dont partiront ses souvenirs fondateurs comme autant d’arabesques secondaires.
Et, champion, avec son intelligence brillante et vive, avec son humour à fleur de buzzer, avec sa mémoire tantôt douloureuse et blessée, tantôt drôle à pleurer mais toujours ahurissante de précision, Olivier Liron l’est sans aucun doute. Champion du mot juste, champion du courage, champion du décalage et superchampion des émotions ! – Magali Bertrand
_________________
Me voilà donc avec Olivier Liron, notre candidat, sur le plateau de “Questions pour un champion”, jeu télévisé, animé par Julien Lepers à l’époque où se situe ce récit.
Je ne m’attendais pas du tout à suivre une émission quand j’ai commencé la lecture de ce livre ; Lire l’expérience d’un autiste Asperger en train de se préparer à l’émission, où à ce qu’il a vécu plus jeune, en classe où dans la vie de tous les jours, ne m’amusait pas du tout au départ, mais très vite, j’ai été séduite par la finesse de l’écriture de l’auteur, et la façon de traduire ses sentiments ressentis tout au long de l’émission. Il nous décrit le jeu avec tous les détails, on a même l’impression d’entendre Julien Lepers ! Le ton est satirique et humoristique en même temps. Je me suis souvent demandée comment il était possible d’emmagasiner une telle somme d’informations !!!
Une formidable découverte, qui m’a permis de mieux comprendre cette forme d’autisme. Merci à vous M. Olivier Liron de nous faire partager une tranche de votre vie.
Bravo, on ne peut qu’aller au boute de votre aventure ! Au plaisir de vous lire de nouveau. – Brigitte Cheminant
_______________
Après Josef Schovanec qui était « à l’Est » et Daniel Tammet ‘né un jour bleu », voici le troisième livre écrit par un autiste asperger.
Ils ont en commun l’incompréhension de leur entourage, la volonté ,alliée à une une grande force de caractère, d’intégrer au mieux la place qui leur revient dans la société.
Olivier Liron veut gagner le championnat de « Questions pour un champion ». Pour dominer son handicap ? Se prouver sa valeur intellectuelle ?
Il nous raconte le déroulement du jeu, sa propre façon de voir et juger ses adversaires en comprenant leur mode de fonctionnement. Cela conté avec humour et qualité d’écriture.
Il est souvent envahi par des souvenirs, des visions de son passé.
(J’ai retrouvé Julien Lepers tel qu’il m’agaçait lorsque je regardais l’émission chez mes parents.)
Mais au-delà du jeu, c’est sa propre histoire qui m’a intéressée. Son enfance et la cruauté de ses camarades d’école, la violence verbale de ses professeurs.
Que de jeunes garçons soient bêtement cruels, c’est dur, mais souvent réel. En revanche, le comportement des professeurs est inexcusable.
En quoi une différence marquée est-elle sanctionnable ?
J’ai été particulièrement bouleversée par ce qu’a subit le jeune Olivier et la rage qui l’a toujours habité est très compréhensible.
« J’ai vécu ces années comme une bête traquée et j’aurais pu déchiqueter les autres avec les dents. »
J’admire son courage, sa volonté de survie qui l’a aidé à surmonter et à gagner d’être qui il est.
Un livre que que j’ai lu sans pause. – Mireille Lefustec
Ils ont en commun l’incompréhension de leur entourage, la volonté ,alliée à une une grande force de caractère, d’intégrer au mieux la place qui leur revient dans la société.
Olivier Liron veut gagner le championnat de « Questions pour un champion ». Pour dominer son handicap ? Se prouver sa valeur intellectuelle ?
Il nous raconte le déroulement du jeu, sa propre façon de voir et juger ses adversaires en comprenant leur mode de fonctionnement. Cela conté avec humour et qualité d’écriture.
Il est souvent envahi par des souvenirs, des visions de son passé.
(J’ai retrouvé Julien Lepers tel qu’il m’agaçait lorsque je regardais l’émission chez mes parents.)
Mais au-delà du jeu, c’est sa propre histoire qui m’a intéressée. Son enfance et la cruauté de ses camarades d’école, la violence verbale de ses professeurs.
Que de jeunes garçons soient bêtement cruels, c’est dur, mais souvent réel. En revanche, le comportement des professeurs est inexcusable.
En quoi une différence marquée est-elle sanctionnable ?
J’ai été particulièrement bouleversée par ce qu’a subit le jeune Olivier et la rage qui l’a toujours habité est très compréhensible.
« J’ai vécu ces années comme une bête traquée et j’aurais pu déchiqueter les autres avec les dents. »
J’admire son courage, sa volonté de survie qui l’a aidé à surmonter et à gagner d’être qui il est.
Un livre que que j’ai lu sans pause. – Mireille Lefustec
__________________
Léger, drôle et pourtant diablement intelligent… Lire le billet d’Olivia.
Une quête. Percutante. Emouvante. … Lire le billet d’Amandine.
Je serais bien restée avec Olivier… Lire le billet d’Audrey.
Ce livre m’a emportée dès la première page… Lire le billet de Claire.
Un récit drôle, sans pudeur… Lire le billet de Carole.
Un témoignage sincère, profond et nécessaire… Lire le billet de Joëlle.
Olivier est un artiste… Lire le billet de Sybil.
Un pied de nez où l’humour vient déposer sa tendresse… Lire le billet de Sabine.
Appuyez sur le buzzer et courez lire ce roman… Lire le billet de Dominique.
Ce que j’ai aimé c’est le ton, la liberté de langage… Lire le billet de Delphine.
Votre commentaire